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Les vers de terre ou lombrics sont les alliés du jardinier ! Plus il y a de vers dans votre sol plus celui-ci est fertile.
C’est un indicateur d’un sol en bonne santé.

Comment favoriser leur installation ?
Oubliez les motoculteurs et moto bineuses qui les hachent en menus morceaux.
Ainsi que le labour ou le bêchage qui détruisent leur habitat et perturbe leur cycle. Pour se nourrir ils ont besoin d’une couverture végétale permanente : le paillage est essentiel surtout en hiver.
Ils se nourrissent principalement de déchets de végétaux riches en cellulose (herbe, feuilles), et décomposent plus difficilement la lignine contenue dans la paille ou les gros morceaux de bois. Un paillage généreux toute l’année permettra aux vers de travailler le sol à votre place !

 

Les vers de terre ont différentes actions :

Action mécanique

  • Par leurs galeries, ils facilitent la circulation de l’eau, réduisent le ruissellement
  • ils améliorent l’aération du sol.
  • Ils recyclent les matières organiques en les incorporant au sol.
  • Ils favorisent l’activité biologique du sol.

Action biochimique

Ils concentrent les éléments nutritifs nécessaires aux plantes. L’humus produit par leurs déjections contient :

  • fois plus d’azote
  • fois plus de phosphore
  • 2 fois plus de calcium et magnésium
  • 11 fois plus de potassium qu’une terre sans vers

L’hiver et par temps trop secs, les lombrics se replient dans les couches profondes du sol

Avis de recherche : le tueur de lombric

Des vers plats venus d’Asie viennent menacer nos lombrics ; ce sont des Plathelminthe terrestres. Ces vers géants peuvent mesurer jusqu’à 40cm de long et présentent une tête caractéristique en forme de marteau. Ils ont la capacité de se multiplier par clonage : un vers coupé en 2 en formera 2 (contrairement aux nôtres qui, au mieux, survivront à une lame de bêche). Un puissant poison, la tétrodoxine leur permet de paralyser leur proie. Ils sont classés dans les espèces les plus envahissantes, présents depuis vingt ans dans les Pyrénées, ils sont arrivés en Loire Atlantique

Source : Mireille GUILLON, CPIE Loire Anjou

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